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Pour une école avec des moyens pour nos enfants : Tous en grève le 28 mars !

vendredi 24 mars 2017, par Bureau SNES-FSU Guadeloupe

Depuis l’autonomie de l’académie par rapport aux Antilles Guyane en 1997, notre académie a systématiquement été sous-dotée, en enseignants, mais aussi en personnels administratifs ! D’où le recours massif et insupportable à la précarité !
La FSU Guadeloupe ne cesse de dénoncer cet insupportable état de fait ! La FSU revendique des personnels de qualité, formés pour répondre aux besoins massifs en éducation !

La situation socio-économique de notre académie mériterait des moyens supplémentaires. La Guadeloupe pourrait prétendre à un classement de tous ses établissements en REP+ :

 Taux de de chômage des 18-25 ans : 56 % en Guadeloupe, 40 % en Guyane et 22% en France hexagonale
 Familles monoparentales 55% en Guadeloupe, 40% en Guyane et 25% en France hexagonale
 Taux de pauvreté de 12,5% en Guadeloupe alors qu’il n’est que de 6,5% en métropole malgré un calcul effectué à partir d’un salaire médian pour la Guadeloupe de 3990 euros par an et par personne alors que pour la France, il est de 7225 euros. La moyenne des revenus des personnes en dessous du seuil de pauvreté continue de baisser pour la Guadeloupe.
 Taux d’illettrisme : : 20% en Guadeloupe et 7% en France.
 Taux d’avortement : 28 % en Guadeloupe et 10,5% en France hexagonale.
 Taux d’obésité : 22,9% et 16% en France hexagonale
 Taux d’homicide volontaire : 8 pour 1000 habitants en Guadeloupe et 2,8 pour 1000 pour les Bouches-du-Rhône
 Taux de sortie sans diplôme du système éducatif : 11,9% en France et 16,9% en Guadeloupe

Plus les élèves sont en difficulté, plus ils ont besoin d’un taux d’encadrement élevé ! Il est urgent d’obtenir des moyens supplémentaires pour :
⇒ scolariser tous les enfants de moins de trois ans qui le souhaitent
⇒ généraliser la politique « plus de maîtres que de classes ».
⇒ apporter une véritable réponse à la difficulté scolaire (RASED, prise en charge des élèves DYS, ULIS, UPE2A, SEGPA, …)
⇒ réduire le nombre d’élèves par classe
⇒ augmenter l’encadrement médico-social
⇒ limiter le temps de face à face élève pour permettre une prise en charge individualisée des élèves en difficulté.

Rendez-vous le 28 mars devant le Rectorat à 9 heures !

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