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Déclaration liminaire - CAPA Hors-Classe des certifié.e.s

vendredi 7 juin 2019, par Bureau SNES-FSU Guadeloupe

Cette CAPA se réunit aujourd’hui peut-être pour la dernière fois au vu de la loi en débat supprimant le paritarisme dans les fonctions publiques !

Le SNES-FSU Guadeloupe réitère une nouvelle fois son attachement à ce principe protecteur pour les enseignants et garant de l’égalité de traitement. Principe voté à l’unanimité des parlementaires au sortir de la seconde guerre mondiale. Précédemment, les fonctionnaires devaient prêter serment au Maréchal Pétain.

Cette suppression du paritarisme n’est voulue ni par les agents, ni par les services. Elle ouvre grand les portes du règne des copains et des coquins et la soumission des fonctionnaires au pouvoir politique.

Depuis le vote de la loi sur le respect de la proportionnalité, les commissaires paritaires ont amélioré le travail de l’administration entre permettant à une juste proportion de femmes d’être promues par rapport aux évaluations primaires !

Cette CAPA en est l’un des exemples les plus éclairants. Le travail des commissaires paritaires depuis des années a permis d’améliorer le tableau d’avancement en corrigeant les injustices !

Nous devons en effet systématiquement dénoncer les disparités hommes femmes. Oui, les carrières des femmes sont systématiquement retardées. Preuve en est la promotion de cette année, où le groupe de travail a du compenser les effets mécaniques de la promotion qui étaient très loin de représenter la réalité du corps enseignant ! Les évaluateurs sont grandement responsables de cette situation.

Le SNES-FSU Guadeloupe dénonce systématiquement depuis dix ans les disparités d’évaluation. Il serait temps que chefs d’établissement et IPR respectent les directives nationales. Il serait temps qu’une harmonisation soit mise en place entre IPR et entre chefs d’établissement pour éviter les injustices ! Il serait temps que chef d’établissement et IPR s’attachent à ne plus pénaliser les carrières des femmes. Les rendez-vous de carrière mis en place par le PPCR doivent en être le lieu ! Cette CAPA n’est que le révélateur des injustices récurrentes des évaluateurs !