Revendications des AED de l’académie de la Guadeloupe, suite du mouvement des AED du 1er décembre 2020

Formations :

Manque d’offre de formation proposée par l’académie : manque de contenu.
Formations ponctuelles qui ne permettent pas d’enchaîner sur une professionnalisation.
Quelles propositions de validation d’acquis ? Les AED ne sentent pas un accompagnement du Rectorat vers une professionnalisation

Missions :

De plus en plus souvent les AED viennent en accompagnement des enseignants et des enseignements ou des sorties « pédagogiques ». Comment ces missions peuvent être payées au même titre que de la surveillance ?
Dans les établissements des missions de pilotage et d’organisation sont confiées aux AED (Référent.e devoirs faits, harcèlement, décrochage scolaire…) : ces missions non rémunérées (ou quelques heures concédées en juillet) le seraient si elles étaient confiées à des enseignant.e.s ou CPE.
Dans de nombreux établissements de l’académie la responsabilité du parc informatique, la gestion du réseau, la mise en place des activités numériques et l’accompagnement des enseignants dans leurs démarches pédagogiques en lien avec le numérique incombe à des AED. Ces fonctions doivent être reconnues et rémunérées à la hauteur des compétences réclamées.

Effectifs :

Le nombre d’AED est très insuffisant dans tous les établissements de l’Académie. Les services civiques n’étant qu’une précarisation supplémentaire d’une fonction essentielle depuis toujours.
De plus dans certains établissements le nombre insuffisant d’AED est encore plus visible du fait des missions périphériques qui leur sont confiées : distribution de documents administratifs, remplacement dans les CDI ou les salles informatiques…

Rémunération/contrats :

Pourquoi les heures de missions particulières des AED sont payées en juillet ?
Combien de contrats « AED pré professionnalisation » ont-ils été signés dans l’académie depuis la rentrée 2019 ?
Pourquoi tant de contrats AED sont des mi-temps (alors que les agents ne l’ont pas demandé) ?