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Que faire lundi 16 octobre ?

lundi 16 octobre 2023, par Bureau SNES-FSU Guadeloupe

Le SNES et la FSU ont demandé qu’un temps conséquent soit banalisé lundi matin et ont finalement obtenu que 2h soient banalisées en début de matinée pour permettre l’échange entre collègues avant de reprendre les cours. Ces moments sont indispensables pour partager notre émotion, réunir l’ensemble de la communauté éducative sans exclusive (y compris les agents territoriaux, durement touché.es par les graves blessures de leurs collègues d’Arras). Ils doivent aussi permettre de se préparer, ensemble, à répondre aux questions des élèves, ainsi que la minute de silence à 14h.

Dans notre académie, le SNES est intervenu dès le début de la matinée pour que des consignes claires soient données aux personnels. À priori, vu du Rectorat, un communiqué de presse semblait suffire, comme si les personnels devaient apprendre par la presse les modalités de cette journée qui s’annonce difficile.

Malgré ce couac, les modalités sont les mêmes que partout en France :

Dans ce contexte, la communauté éducative a besoin de se retrouver, d’échanger, de préparer au mieux le retour des élèves.

Aussi, concernant les collèges et les lycées, les deux premières heures de cours de la matinée du lundi 16 octobre sont annulées pour les élèves. Ils seront accueillis à 9H30.

Ce temps banalisé permettra un moment d’échange humain et pédagogique entre les personnels de chaque établissement.

Vous trouverez sur notre site une intervention que vous pourrez lire lors de la plénière, ainsi que quelques informations complémentaires.

Les Abymes, le 15 octobre 2023

À l’attention de Mme la Rectrice,
de M le Secrétaire général,
de Mme la DRH,

Objet : mise en œuvre de la journée d’hommage pour Dominique Bernard le 16 octobre 2023

Mme la Rectrice, M le Secrétaire général, Mme la DRH,

Le Secrétariat général du SNES-FSU académique de Guadeloupe souhaite, à cette heure, vous alerter sur différentes problématiques liées à l’organisation matérielle de la journée d’hommage qui sera rendu demain dans tous les collèges et lycées de l’académie à l’attention de notre collègue Dominique Bernard.

Il nous parait opportun que vous rappeliez aux chefs d’établissement que la banalisation des deux premières heures de cours doit s’appliquer dans chacun des collèges et lycées. Nous vous saurions gré de bien vouloir demandons de faire appliquer la décision ministérielle dans l’ensemble des établissements scolaire, publics comme privés, de notre académie.

De plus, il nous semble important de rappeler que ce temps de préparation, pour permettre la prise en main collective des classes après ces deux heures de préparation et pour organiser au mieux une minute de silence nationale la plus collective possible à 14h, doit être ouvert à l’ensemble des membres de la communauté scolaire, personnels enseignants, de vie scolaire et ATOSS. Il ne saurait se résumer, comme cela semble se dessiner dans de trop nombreux établissements, à une réunion limitée seulement au corps enseignant. La surveillance des élèves présents dans les établissements doit pouvoir être assurée, ce jour-là, comme cela a été dit par le Ministre, par des personnels mis à disposition par les collectivités territoriales.

Nous souhaitons aussi vous alerter sur le fait, qu’à cette heure, des collègues de la plupart des établissements scolaires de notre académie n’ont toujours pas été informés des modalités de mise en œuvre, dans leur collège ou dans leur lycée, de ce moment de travail collectif d’organisation qui aura lieu demain matin. C’est encore plus vrai pour les parents d’élèves qui restent trop peu informés à ce sujet, notamment pour qu’ils retardent le départ de leur enfant dans leurs établissements scolaires. Il nous paraît urgent que vous replaciez l’ensemble des directions face à leurs responsabilités pour d’assurer la réussite de ce moment et pour que la communauté scolaire dans son ensemble puisse faire face à un évènement gravissime pour notre institution scolaire.

Face à l’émotion, l’effroi et la sidération provoqués par l’assassinat d’un professeur dans son lycée, quand il travaille, il nous semble opportun que vous puissiez indiquer à l’ensemble des personnels choqués par cet évènement et par la situation provoquée, la procédure pour faire appel à la cellule d’écoute du Rectorat de l’académie de Guadeloupe ainsi que les dispositions prises pour les collègues enseignants et d’éducation qui seraient dans l’incapacité de prendre en charge leurs élèves demain matin après les deux heures de préparation.

Restant dans l’attente de réponses sur l’ensemble des questions posées et entièrement à votre disposition pour échanger sur les difficultés posées par la situation douloureuse que nous devons collectivement traverser, veuillez agréer, Mme la Rectrice, M le Secrétaire général, Mme la DRH, l’expression de notre attachement au service public d’éducation.

Pour le SG du SNES-FSU académique de Guadeloupe,