
Lors du CSA-A du 4 septembre, le Rectorat a confirmé la minoration, voire la suppression, de la majoration de traitement (« prime de vie chère ») pour les personnels de l’Éducation nationale en arrêt maladie.
Voici les nouvelles dispositions annoncées :
- -10 % en CMO (congé de maladie ordinaire) de moins de 3 mois
- -50 % en CMO de plus de 3 mois
- -67 % en 1ère année de CLM (congé de longue maladie)
- -40 % en 2ème et 3ème année de CLM
- Suppression totale en CLD (congé de longue durée)
Pourtant, l’article 741-1 du Code général de la fonction publique est sans ambiguïté : c’est le traitement qui est majoré, et non une indemnité. Cette décision est donc à la fois contraire au droit et profondément injuste.
Les personnels malades subissent déjà la maladie. Leur retirer en plus la « prime de vie chère », alors que le coût de la vie en Guadeloupe reste exorbitant, constitue une attaque inédite contre un acquis social historique.
Mise en œuvre de la mesure
- La date d’effet est fixée au 1er septembre 2024 pour les CLM et CLD.
- Elle prendra effet au 1er mars 2025 pour les CMO.
Pour les CMO, les prélèvements de trop-perçus ont déjà commencé fin juillet : au jour de carence s’ajoute désormais une retenue de 10 % du salaire par jour d’arrêt supplémentaire.
À ce jour, l’administration n’a pas communiqué la date à laquelle elle appliquera les prélèvements pour les CLM et CLD, mais tout laisse penser qu’ils interviendront dès le début du mois d’octobre.
Comment réagir ?
Dès réception des courriers de demande de remboursement des trop-perçus, il est essentiel que les personnels concernés prennent contact avec la section locale du SNES-FSU.
Cela permettra d’être accompagnés dans les démarches, en attendant l’abrogation ou la modification du décret.
Pour nous contacter 0590.90.10.20 (de 8h30 à 13h30) ou par courriel : guadeloupe@snes.edu.